Jean Castex a fait une belle campagne et réalise sur son nom, à Prades, le meilleur score du département ; un autre découpage de la carte électorale aurait d’ailleurs inversé le résultat en nombre d’élus départementaux puisque globalement les listes UMP-UDI totalisent plus de voix que les listes PS-PC.
Mais il doit regretter d’avoir fait venir Nicolas Sarkozy entre les deux tours : le seul effet fut de remobiliser les électeurs de gauche et de faire perdre, souvent lourdement, des triangulaires qui devaient être gagnées.
Sur Perpignan le Maire préfère m’attaquer plutôt que regarder la vérité en face : il ne doit la survie, partielle, de son équipe qu’au vote républicain des électeurs de gauche comme l’an dernier lors des municipales : le barrage au FN du second tour (néanmoins 45,3%) et auquel ont contribué ceux qui ont refusé le Ni-Ni de l’UMP, ne doit pas faire oublier le score historiquement bas du premier tour.
La seule question et la vraie responsabilité aujourd’hui est d’analyser lucidement ce scrutin et d’avoir le courage d’en tirer les vrais enseignements faute de quoi Perpignan sera perdue en 2020 !
Je rappelle à ceux qui ont des faiblesses en arithmétique qu’avec 25% des votants et 38% au FN on perd la Ville…