Il a tout le monde des politiciens contre lui car il refuse la fracture entre droite et gauche, il n’est pas un professionnel de la politique et n’a pas besoin des indemnités de mandats pour vivre, laïc exigent il aime la France une et plurielle, il a les convictions républicaines chevillées au corps pour s’opposer à la déchéance de nationalité voulue par Hollande, libéral pour s’opposer aux corporatismes et à la rigueur budgétaire des comptables qui nous gouvernent, européen convaincu pour une Europe ouverte mais pas offerte, démocrate il est contre le cumul des mandats, curieux de toutes les innovations il est né dans la société numérique mondialisée et interactive, il a le courage et l’enthousiasme de la jeunesse, il est « en marche » vers les français et les françaises…
Ouf ! Enfin un peu d’Oxygène !
Depuis des mois on nous enfermait dans un casting à vomir : Le Pen, Sarkozy, Hollande, Juppé, Bayrou, Mélenchon, et même Dupont-Aignan, Philippe Poutou et Nathalie Artaud ! Tous des plats recuits, resservis, reconditionnés !
Juppé qui nous est promis par les sondages a deux fois l’âge d’Emmanuel Macron !
Certes les chances qu’a ce dernier de faire exploser le paysage politique français et de s’imposer lors des présidentielles à venir sont très réduites,
Certes la chape de plomb politico-médiatique est très difficile à soulever mais jamais le rejet des partis et de leurs leadeurs n’a été aussi fort,
Certes l’ancien n’en finit pas de mourir et le nouveau tarde à naitre mais internet, les réseaux sociaux permettent à moindre coût une surface de contact large, interactive, dynamique avec nos concitoyens, notamment ceux qui ne se déplacent pas dans les meetings ou dans les bureaux de vote.
Le contexte politique, technologique, économique, moral est favorable à une démarche, un « en marche », qui bouscule les clivages et les logiciels existants.
250 jours c’est à la fois court pour asseoir une notoriété et long pour garder son énergie face à la violence prévisible des candidats présélectionnés mais quelle que soit la fin du film, il faut remercier Emmanuel Macron d’avoir par son initiative changé un scénario qui nous désespérait.
Et qui sait si les 75 000 citoyens « en marche » aujourd’hui ne seront pas 500 000 à l’aube des présidentielles ?
« Nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort, Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port «