Un an déjà que j’ai ouvert ma page Facebook et mon blog http://jeanpaulalduy.eu…
Pour moi c’était un exercice nouveau : je suis d’une génération où l’on prend la plume pour écrire en haut d’une page blanche plutôt que sur un écran d’un ordinateur !
Certes durant ma vie publique je n’avais jamais négligé les réseaux sociaux mais c’était avec une équipe et là, descendu de l’estrade, j’étais seul devant mon ordi…
Je n’arrivais pas à me lancer dans cet univers des « amis », des bloggeurs, des twittos, un univers trop irréel pour moi qui aimais tant le contact, la discussion, les tribunes, la foule ; et ces échanges improbables sur ma Vespa avec mes voisins de route à chaque feu rouge !
Et il y a eu les assassinats sauvages des dessinateurs de la liberté le 11 janvier et j’ai voulu crier que j’étais moi aussi « Charlie » avec les millions de femmes et d’hommes de toutes croyances, de toutes opinions, de toutes générations descendus dans la rue.
Ce fut le début d’un effort solitaire d’éditorialiste puisant ses sujets dans l’actualité ; un exercice que je m’imposais comme une sorte d’hygiène de la pensée pour rester un citoyen engagé dans cette période troublée et où la parole politique est le plus souvent confuse, inconsistante, voire inconstante et même hésitante sur la défense de nos valeurs républicaines.
En un an une quarantaine de petits textes et lorsque je les fais défiler aujourd’hui sur mon blog j’ai comme un sourire à voir la diversité des sujets et des illustrations, ou encore des remarques et interpellations des lecteurs ; il y a de la vie dans ces échanges qui n’est pas virtuelle et il s’en dégage par petites touches un récit, certes parcellaire, de l’année 2015, année charnière de notre histoire collective.
Merci à vous toutes, à vous tous, qui m’avez soutenu dans mon effort en venant cliquer, lire, commenter mes messages : grâce à vous ce n’étaient plus des bouteilles jetées à la mer car elles ont vite trouvé vos rives. Un réseau amical s’est créé d’ «ami(e)s » connus et inconnus qui ont en commun l’ambition de défendre notre socle de valeurs républicaines et avec le même amour de notre territoire et de notre Cité.
Mais de ces petits textes se dégage une révolte au cœur devant la crise économique, morale, sociale, politique qui se développe ici, en terre catalane dans un climat d’impuissance, de renoncements et de replis ; cette révolte nous la partageons aussi.