« Je sais que le chômage est le cancer de nos sociétés démocratiques qui ronge l’énergie sociale et l’espoir d’une vision partagée d’un futur à construire ensemble.
La crise de notre société rubaniers d’abord une crise du travail : la valeur travail s’est effondrée sous les coups du chômage et de l’assistanat et c’est la cause pernicieuse de la Cité fragmentée et du repli communautaire, la cause aussi de la perte des valeurs républicaines et donc de la montée du racisme et de la xénophobie qui sera le terreau du Front National ».
« J’essaie aujourd’hui encore de comprendre ce mécanisme insidieux qui fait basculer nos vies par une succession d’événements dont on ne mesure pas l’impact en profondeur.
En fait, c’est toujours ce jeu aléatoire du hasard et de la nécessité qui rythme et oriente nos trajectoires ».
« Aujourd’hui, le sens a déserté le signe ; certes chercheurs, philosophes, sociologues, déploient leur science et leurs analyses, mais elles se diffusent peu dans la société ou plutôt le filtre des médias trie, transforme, caricature.
Il reste des simplifications et dans ce jeu-là, les démagogues, les populistes sont imbattables… »
« Perpignan, cul-de-sac de la France n’a pas d’avenir. Perpignan porte sur l’Europe de la péninsule ibérique, à proximité des infrastructures (ports, aéroports notamment) de Barcelone et donc de sa dynamique économique, son inventivité, sa puissance commerciale et financière, peut trouver sa place dans l’économe de la connaissance, celle qui s’appuie sur l’innovation et l’interconnexion des savoirs ».
« Oui la tâche urgente et nécessaire est la reconstruction de partis de masse sur des valeurs de générosité, de respect, de responsabilité, d’égalité et de solidarité, aptes à lever et rassembler les énergies pour construire un futur choisi ».
« Une autre idée de la politique, signifiait à la fois la nécessité vitale de l’engagement politique et la prise de conscience qu’il fallait en réinventer les contenus et les méthodes ; et surtout, rester un homme libre, sans addiction du pouvoir ou de l’argent »
« Une autre idée de la politique appelle à des délégués du peuples non seulement intégrés mais également qui ne s’accrochent pas à leur mandats comme une bouée de survie, des femmes et des hommes libres c’est à dire dont les décisions ne seront sous aucune influence, notamment celles de l’argent ou de l’appétit du pouvoir ».